스위트홈

Genre : horreur, psychologique
Année : 2020
# Episodes : 10
Titre éponyme
La série comporte 3 saisons (la deuxième attendue en 2023 et la troisième en production)
Adapté d’un webtoon écrit par KIM Carnby et HWANG Young-chan
Un article indépendant est publié pour la saison 2 (Sweet Home 2)

Saison 1

CHA Hyun-soo (SONG Kang) a perdu toute sa famille dans un accident de voiture. Il vend la maison et emménage dans un immeuble menacé d’expropriation. Le jeune homme n’a plus goût à la vie et a décidé de mourir le 25 août prochain. Mais une nuit, le pire arrive. Des monstres apparaissent. Rapidement ces derniers détruisent tout le pays et s’attaquent aux personnes. Les survivants sont obligés de s’enfermer dans l’immeuble. Mais ce dernier, comportant une trentaine d’étages, a déjà été envahi .. Peu à peu, les habitants s’organisent et apprennent que ces monstres étaient auparavant des humains .. Ces derniers se transforment et ne peuvent plus mourir, même si on leur coupe la tête … Les premiers symptômes sont des vomissements et le nez qui coule abondamment. Hyun-soo développe les premiers symptômes, mais contrairement aux autres qui se transforment au bout de quelques jours, il reste le même. Parfois il entend une voix, et découvre que lorsqu’il affronte d’autres monstres, il guérit beaucoup plus vite … Les habitants ont peur de lui et l’enferment la nuit mais le laissent aller se battre la journée, ayant compris qu’il a plus de chance de survie qu’eux.. Peu à peu, la suspicion s’installe…..

Rapidement, LEE Eun-hyuk (LEE Do-hyun), étudiant en médecine, devient le chef de l’immeuble. C’est lui qui organise les rondes, et la distribution de nourriture. Il s’occupe avec SEO Yi-kyung (LEE Si-young) de garantir l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Sa froideur rebute les autres habitants et même sa soeur LEE Eun-yoo (GO Min-si), une danseuse de ballet, ne l’aime pas beaucoup. SEO Yi-kyung, pompier, cache aux autres qu’elle appartenait auparavant aux forces spéciales. Hyun-soo est proche de YOON Ji-soo (PARK Gyu-young), une bassiste dont le fiancé vient de se suicider. Elle patrouille dans l’immeuble avec JUNG Jae-heon (KIM Nam-hee), un professeur de coréen chrétien qui pratique l’art du sabre. Malgré leurs différences, le duo se rapproche ..

Les habitants craignent aussi un homme au visage scarifié, PYEON Sang-wook (LEE Jin-wook) qu’ils prennent pour un gangster. Taciturne, il reste à l’écart. Peu à peu la vie s’organise mais certains habitants tombent malades et se transforment parfois en monstres… Les monstres continuent d’attaquer et des habitants meurent, faute de soins. Très vite, Eun-hyuk et Yi-kyung comprennent qu’il va falloir sortir pour aller chercher de l’aide ….

CASTING :

CHA Hyun-soo : SONG Kang (Nevertheless, Love Alarm, Forecasting Love&Weather)
SEO Yi-kyung : LEE Si-young (Grid)
PYEON Sang-wook : LEE Jin-wook (Voice 2 &3, Bulgasal : Immortal Souls, Doona!, Squid Game)
YOON Ji-soo : PARK Gyu-young (It’s okay not to be okay, Dali&The Cocky Prince, Rain or Shine, The Third Charm, Romance is a bonus book, Celebrity)
LEE Eun-hyuk : LEE Do-hyun (Youth of May, Hotel del Luna, The Good Bad Mother,The Glory)
LEE Eun-yoo : GO Min-si (Youth of May, Love Alarm)
JUNG Jae-heon : KIM Nam-hee (The Law Cafe, Reborn Rich, Mad for Each Other)
PARK Yoo-ri : GO Youn-jung (Alchemy of Souls, Law School)

AVIS :

@Electra : une excellente série sur le comportement humain

Je n’ai jamais accroché aux films d’horreur, j’ai pourtant tenté le coup et résultat : je me suis endormie trois fois au cinéma. Je n’ai jamais cru aux vampires, zombies ou autres monstres .. Aussi, quand j’ai regardé le premier épisode de cette série, c’était uniquement parce que l’un de mes acteurs préférés, LEE Jin-wook y joue. Mais très vite, j’ai aimé tout ce qui se passe autour – et j’ai rapidement compris que la série est en fait une étude du genre humain lorsque celui-ci est confronté au pire. Apprendre que l’on se transforme lorsqu’on est dévoré par le désir ..On comprend mieux ce que les scénaristes ont vu exploiter : les failles de l’être humain. Lorsque chacun espionne l’autre en ayant peur du moindre symptôme, lorsqu’on ne supporte plus d’être enfermé.. Toutes les émotions du genre humain sont traitées ici. On se pose la question : comment réagirait-on ? Aurait-on le courage comme certains de prendre les armes ? Ou le rôle de chef ? Ou rester en arrière, à trembler ?

L’histoire avance avec son lot de malheurs, mais aussi des moments de tendresse. Mais attention : ne vous attachez pas trop aux personnages car j’ai arrêté de compter le nombre de morts dans la première saison ! J’avais eu la mauvaise idée de m’attacher à un personnage qui meurt dès le deuxième épisode. Fort heureusement, mon acteur préféré est encore là. Si les monstres ne me font ni chaud ni froid, j’ai vraiment aimé le volet psychologique de cette série. Et je note l’excellente interprétation de SONG Kang, à mille lieux de son rôle dans Nevertheless. La série ne compte que dix épisodes – je croyais qu’il y en avait au moins 12, d’où ma surprise. Etrangement, j’ai imaginé une scène finale dans le moindre détail et c’est exactement celle-là et j’étais ravie. J’ai hâte de retrouver les personnages, la deuxième saison doit sortir cette année sur Netflix.

Si vous aimez les monstres, vous serez conquis – si vous aimez voir des êtres humains tenter de survivre sans s’entretuer, aussi. Avec comme toujours, un scénario béton et des acteurs incroyables (trop nombreux à citer, mais ce LEE Do-hyun !) Du très bon.

@Yuko : Une série passionnante sur les monstres et la psychologie humaine en huis clos.

Le scénario est extrèmement bien ficelé. Il emmène directement à la pandémie qui se répand à vitesse grand V et transforme les humains en monstres et le huis clos nécessaire de l’immeuble pour la survie face au chaos du monde extérieur. Il introduit également minutieusement chaque personnage (sa personnalité, sa sensibilité, ses failles). A noter, les effets visuels impressionnants avec des monstres très réalistes et la performance notable de tous les acteurs de la série.

A commencer par le héros malgré lui, isolé, asocial, suicidaire, CHA Hyun-soo, que la caméra suit au départ puis tout du long des épisodes. SONG Kang qui interprète ce personnage, sait faire passer toutes sortes d’émotions et d’ambiguïté de façon très naturelle. Et à côté, d’autres personnages ordinaires, la danseuse rebelle et son frère étudiant en médecine, très froid, semblant cacher quelque chose. Ce dernier est au commande pour organiser la vie dans ce huis clos. Le personnage est très justement interprété par le mystérieux, LEE Do-hyun (déjà remarqué dans The Glory).

Les personnages ont tous une personnalité attachante et des zones d’ombres comme cette femme qui a perdu son bébé, l’homme handicapé, les enfants, le prêtre philosophe alcoolique repenti et le malfrat, interprété de façon très charismatique par LEE Jin-wook.

Les personnages féminins ne sont pas en reste. Outre la danseuse, il y a l’étudiante empathique, interprétée par l’actrice caméléon PARK Gyu-young et la pompière audacieuse femme d’action interprétée de façon musclée par LEE Si-young.

Dans ce chaos total, quelques scènes poétiques : les broches des enfants, le maniement du sabre par le prêtre philosophe et surtout, ce message d’entraide entre cette communauté de fortune. Bien que ce genre horrifique ne soit pas mon type de série de prédilection (j’ai sauté quelques passages), Sweet home signe ici une très belle réalisation et c’est la psychologie des personnages qui m’a particulièrement touchée. Je ne peux que la recommander.