그냥 사랑하는 사이
- Genre : Drame
- Année : 2018
- #épisodes : 16
En 2005, un centre commercial tout juste ouvert s’effondre et tue 48 personnes, et en blesse des centaines dont LEE Gang-Du (LEE Junho) et HA Mun-su (WON Jin-a). Le père de Gang-du, qui travaillait sur ce projet est tué, ainsi que la petite soeur de Mon-su.
Gung-du est resté 7 jours sous les décombres, le plus longtemps et a gardé de graves séquelles psychologiques.
13 ans plus tard, Gang-du, orphelin, a préféré aider sa petite soeur à faire des études en empruntant de l’argent à des usuriers. Depuis, il vit dans une chambre d’hôtel, le fils handicapé de la gérante est son seul ami. il cumule les petits jobs pour rembourser ses dettes. Rien ne semble l’atteindre. Il se bat sans raison. Ses seules proches sont une grand-mère usurière et la patronne d’une maison close.
Mais sa route va de nouveau croiser celle de Mon-su, devenue architecte. Cette dernière, maquettiste, a été embauchée pour travailler sur un immense projet qui va voir le jour sur l’ancien site du centre commercial, où des victimes gisent toujours …
Casting :
LEE Gang-du : LEE Junho (The Red Sleeve)
HA Mun-su : WON Jin-A (She would never know)
SEO Ju-won : LEE Ki-woo
JEONG Yu-jin : KANG Han-na
So-mi : PARK Gyu-young (Dali&The Cocky Prince, It’s okay not to be okay)
Avis :
@Electra :
Un énorme coup de coeur pour le personnage de Gung-du et l’interprétation incroyable de LEE Junho. Je ne connaissais pas cet acteur, un chanteur de K-pop. J’ai découvert depuis qu’il a été le premier chanteur a obtenu un prix d’interprétation mais pour un autre rôle, or pour celui-ci, je l’aurais tout de suite nommé meilleur acteur de l’année. Gung-du est tellement déboussolé, perdu, poursuivi par ses démons – et le destin ne l’épargne pas. Jusqu’au bout ! J’avoue que j’ai même un peu triché pour connaître la fin, car j’avais trop peur qu’elle soit trop triste. Le scénario est magnifique, et la manière d’aborder le thème du deuil – parfois insurmontable, comme pour la mère de Mun-su. Leurs relations sont touchantes et réalistes. Celle de Gung-du avec sa soeur aussi vous fera tirer quelques larmes. Les seconds rôles sont encore une nouvelle fois magnifiquement interprétés et surtout travaillés, je pense surtout à la grand-mère et à la patronne de la maison close. Une très belle série sur le deuil, la douleur, l’absence mais aussi l’espoir. A noter : le personnage joué par PARK Gyu-young redonne un peu le sourire à cette série. Comme Move to Heaven, elle aborde un sujet grave de manière sensible et intelligente. Avec je le répète, une vraie révélation : LEE Junho.
Pour l’actrice principale, rien à dire – elle joue bien son rôle même si, comme souvent, son personnage quitte son bien-aimé soudainement (4ème série où ça se passe, apparemment les Coréennes aiment donner une tournure dramatique à leur relation amoureuse…) et du coup, je me suis un peu énervée. J’avoue que je trouve l’actrice un peu trop fade ? Est-ce bien le terme ? Une anecdote : j’ai abandonné la série She would never know car l’actrice principale m’énervait, je ne la trouvais ni jolie, ni charmante et trop froide. Je n’ai réalisé qu’à la fin de Rain or Shine qu’il s’agit de la même actrice. Et j’ai eu aussi, la même difficulté à l’apprécier. J’ignore d’où ça vient, car elle sait jouer. Bref, je préfère retenir la performance de son partenaire à l’écran. Une vraie révélation.
@Yuko : Boulversante série sur un drame qui a touché de plein fouet la Corée du sud : l’effondrement d’un grand magasin.
Coup de coeur pour ce drama dans la même veine pour moi que My Mister. Doux, amer et plein d’espoir. Je trouve les deux acteurs très justes LEE Jun-ho à une approche très animale quand il bouge et cela donne la dimension instinctive voulue pour ce rôle. J’adore le regarder et la scène où il coure, désespéré, le long de la mer vers le port est juste magnifique. Elle m’a marqué comme un élan de vie malgré les circonstances. WON Jin-A est plus sur la réserve, réfléchie et tout du long, j’ai l’impression qu’elle veut sortir des choses enfouies : le drame de sa soeur, sa relation complexe avec ses parents. Je trouve son jeu très juste et son alchimie avec LEE Jun-ho incroyable. La scène, où ils sont sur le toit et il l’a regarde lire et mimer un manga le montre bien. Je n’ai pas ressenti chez l’actrice principale, la froideur de son rôle dans She would never know. Les acteurs y sont tous très justes : spéciale dédicace à la très touchante veille dame interprétée par NA Mun-Hee et la très drôle PARK Guy-young, un vrai actrice caméléon. Ce qui est très intéressant c’est de voir l’importance de la conception et de la réalisation d’un bâtiment et comment le poids d’un drame comme cet effondrement de grand magasin a des répercussions non seulement, sur les victimes et leurs familles mais aussi sur ceux qui ont participé de près ou de loin à concevoir celui-ci. D’ailleurs, il y a une autre scène qui m’a marqué, où la caméra s’attarde sur un bâtiment qui semble ancien, tout en bois, dans la campagne. C’est juste très beau et apaisant. Ce bâtiment contre-balance avec la froideur d’un centre commercial en pleine ville. Bref, l’histoire, la façon dont elle est raconté, me fait penser à un titre de livre : « Réparer les vivants ». Je ne peux que vous conseiller de la regarder.