@Yuko :
中学聖日記
- Genre : Mélodrame, drame, romance
- Année : 2018
- # Episodes : 11
- Diffusé sur Netflix
- tiré d’un manga écrit par Junko Kawakami publié sous le titre japonais Chugakusei Nikki.
SUENAGA Hijiri est une jeune enseignante dans un collège d’une petite ville de campagne. Elle est fiancée à KAWAI Shotaro qu’elle a rencontré à l’université et qui travaille dans une grande entreprise. Alors que la distance met à l’épreuve leur couple, un de ses élèves KUROIWA Akira, tombe éperdument amoureux d’elle mais évidemment Hijiri ne peut pas répondre positivement à ses sentiments. Et pourtant Hijiri va finir par se laisser charmer par le jeune Akira au risque de tout perdre.
Casting :
- SUENAGA Hijiri : ARIMURA Kasumi
- KUROIWA Akira : MIZUKAMI Koshi
- KAWAI Shotaro : MACHIDA Keita
- HARAGUSHI Ritsu : YOSHIDA Yo
- KUROIWA Aiko : NATSUKAWA Yui
Avis :
@Yuko : Une romance impossible en dehors des carcans, une ode à la liberté.C’est bien de liberté dont il est question ici. Liberté de vivre sa vie comme on l’entend sans se soucier des quand dira-t-on ou de la bienséance de la société. Tout part de cet amour impossible entre un collégien et sa professeure. Il est fougueux et naïf, elle est jeune enseignante inexpérimentée qui doit rentrer dans le moule de ce que reflète la société : un travail, un mari, une vie rangée…Cette série est intéressante pour ça.
Hijiri peut basculer à chaque instant et son hésitation rythme la série. L’alchimie avec le jeune Akira, interprété avec impulsivité par MIZUKAMI Koshi, est vraiment bonne. Il y a plusieurs scènes particulièrement remarquables à ce sujet : la scène du train où les mains se touchent qui montre le tabou de la situation mais aussi leur attirance mutuelle, toujours cette main dans la main, cette fois après le feu d’artifice et le séjour qu’ils ont sur l’ile où se trouve le père d’Akira quelques années plus tard, j’ai envie de dire enfin libres mais pas tant que ça. Les deux acteurs principaux sont justes même si je trouve le jeu du jeune homme un peu inégal. Ce qui est particulièrement remarquable c’est de suivre l’évolution de leur vie au fil des années.
Les rôles secondaires sont tous essentiels. J’adore la collègue du fiancé d’Hijiri. Les apparences l’a présente comme une femme hautaine et carriériste et en fait, elle est forte, avant-gardiste et s’avère être un soutien sans faille. J’aime son état d’esprit. Elle est forte. La mère d’Akira est redoutable. Elle fait tout pour dégager son fils des soi-disants griffes de sa professeure et presque jusqu’au bout. A-t-elle bien fait de le préserver ? Le spectateur sait qua la situation n’est pas dans le cadre et pourtant qui est-on pour juger cette relation ?
Dans cette série se trouve tous les poids des diktats d’une société que j’appellerai encore archaïque où la femme doit se marier et avoir des enfants, ne pas être une mère célibataire pour exister dans la société et pour s’en affranchir, elle doit encore prendre malheureusement des chemins détournés. Libre c’est donc bien de ça dont il est question. Et le chemin est sinueux et longs. La dernière scène est très révélatrice et permet de voir que les mentalités évoluent lentement mais surement. A regarder sans modération.