Dali & Cocky Prince

달리와 감자

@Electra :
4/5
@Yuko :
4/5
  • Genre : Comédie, Romance
  • Année : 2021
  • #épisodes : 16 – diffusé sur Netflix

KIM Dali (PARK Gyu-young) étudiante en recherche de l’art, est de retour en Corée auprès de son père, propriétaire d’un musée d’art. Aux Pays-Bas, elle a accueilli par erreur à l’aéroport Jim Moo-hak (KIM Min-jae) pour un vernissage. Ce dernier est en fait le PDG d’une société de nourriture à base de porc… Lorsque son père décède brutalement, Dali rentre au pays et doit faire face à tous les créanciers, dont Moo-hak fait partie. Ce dernier comprend vite que s’il n’aide pas le musée à engendrer des recettes, il ne pourra pas récupérer son investissement.

Casting :

KIM Dali : PARK Gyu-young (It’s okay not to be okay)

JIM Moo-hak : KIM Min-jae (Do you like Brahms?)

JANG Tae-jin : KWON Jul (le premier amour de Dali)

Avis :

@Electra : Une très bonne surprise que cette série. Quand je dis que les Coréens ont de l’humour, ils en ont. L’histoire met en scène un jeune directeur bien décidé à récupérer ses deniers et face à lui,  une jeune femme déterminée à sauver le patrimoine de son père. Finalement, ils décident de s’unir pour trouver de nouvelles sources d’argent. La rencontre entre deux mondes, l’un très élitiste, et l’autre industriel est vraiment drôle. Le casting est une nouvelle fois réussi. Les acteurs jouent tous leurs rôles avec entrain. L’histoire entre les deux personnages principaux est touchante. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage du policier, ami très proche de la jeune femme. J’ai passé un agréable moment en leur compagnie. Il est moins question ici d’un jugement sur la société coréenne, si ce n’est pour dénoncer l’une des dérives les plus connues du système, la corruption. J’ai trouvé intéressante l’idée de placer l’histoire dans un musée.  J’ai retrouvé l’acteur principal, KIM Min-jae, dans une autre série où il jouait un rôle à l’opposé de celui-ci. Je le préfère largement ici. Son personnage est touchant car il est très protecteur. La scène du musée où on le confond avec un grand critique et où il choisit une croûte comme son tableau préféré reste mémorable. Une série qui vaut le détour.

@Yuko : Quand les opposés s’attirent, c’est plutôt un mélange détonant. 

Les deux acteurs principaux réussissent à convaincre : KIM Mun-jae, en jeune directeur d’une entreprise alimentaire avec le sens des affaires et PARK Guy-young, en jeune femme très douée dans l’organisation d’évènements artistiques, propulsée directrice de musée. Quand l’argent rencontre la culture sans le sou et dont les oeuvres n’ont pas de prix. Et finalement, avec sa passion pour la nourriture et le plaisir de cuisiner, le jeune entrepreneur n’est pas si à l’opposé que ça de la jeune femme. La série comporte des scènes très drôles à travers lesquelles elle critique deux mondes différents avec une apparente légèreté. La scène du choix du tableau de cochons parmi des oeuvres de peintres très célèbres dont parle @Electra est excellente et selon moi, une vrai critique de la société élitiste. Ce qui m’a plu également, par ce que j’adore cette facette, c’est de sentir l’ambiance d’un musée, l’amour de l’art, l’effervescence des expositions et la nécessaire préparation avec les désidératas des artistes et aussi de voir à quel point, la jeune femme se démène pour sauver l’héritage de son père. Le personnage du père est d’ailleurs très touchant et j’aime beaucoup également, le flic, il a un petit côté désorienté que la vie n’a pas épargné qui lui donne un charme fou. Une série qui se laisse très bien regarder.

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