Les gouttes de Dieu

@Electra :

@Yuko : 

神の雫

  • Genre :
  • Année : 2O24
  • # Episodes : 8
  • Série française adaptée d’un manga seinen japonais écrit par Tadashi Agi et dessiné par Shū Okimoto.
    Diffusée dans un magazine dès 2004 jusqu’en 2014 puis à nouveau en 2020 et 2023.
  • La série française dont le thème principal est le vin a modifié l’histoire originale, en parlant d’un oenologue français installé au Japon et non d’un Japonais.

Alexandre Léger, créateur du célèbre Guide des vins Léger et figure de l’oenologie, vient de s’éteindre à 60 ans dans sa demeure de Tokyo. L’homme a constitué la plus grande cave de vin au monde, d’une valeur de plus de 200 millions d’euros.  Cet homme, obsédé par le vin, a formé sa fille unique, Camille, alors enfant, à développer son odorat en lui faisant passer des tests (bandeau sur les yeux), d’abord les parfums et additifs naturels puis les vins. Mais un jour l’enfant a une réaction violente et est hospitalisée. Revenue en France avec sa mère, elle et son père finissent par couper tout contact à ses 18 ans. Dix ans ont passé, Camille est incapable de boire du vin sans faire un malaise. C’est alors que son père l’appelle, la priant de venir de toute urgence à Tokyo, lui annonçant sa mort prochaine. La jeune femme, contre l’avis de sa mère, décide de partir. Mais à son arrivée, l’ami italien de son père lui annonce son décès.

Son père a tout organisé, et le lendemain matin, elle est convoquée par le notaire pour l’héritage. En entrant, elle découvre la présence d’un Japonais, TOMINE Issei (遠峰 一青) (x). Le notaire explique que son père a décidé de confier sa fortune à un amoureux du vin, sa fille ou son « fils spirituel » qu’il a formé, Issei, et pour cela il a conçu un jeu en trois étapes où les deux jeunes gens vont s’affronter. Le premier test consiste à goutter un vin, et il leur donne un mois pour revenir avec le nom, le cépage et le millésime. Camille qui n’a pas touché à une goutte de vin réussit à avaler une petite quantité avant de tout recracher. Mais contre l’avis de sa mère, elle décide de se battre .. De son côté, Issei, fils d’une famille très riche japonaise, décide d’accepter mais son grand-père lui demande de se retirer. Il doit arrêter « cette passion » et réintégrer l’entreprise familiale .. mais Issei refuse…

Casting :

  • Camille Léger : Fleur GEFFRIER
  • TOMINE Issei : YAMASHITA Tomohisa (Alice in Borderland)
  • Marianne LEGER : Cécile BOIS
  • Alexandre LEGER : Stanley WEBER
  • Luca Inglese : Diego RIBON
  • Thomas CHASSANGRE : Tom WOZNICZKA
  • TOMINE Honoka : WATANABE Wakiko

Avis :

@Electra : une série passionnante mais prévisible

Je ne pensais pas l’ajouter sur notre blog, mais finalement, c’est une série adaptée d’un manga japonais, elle a donc sa place. Elle avait été diffusée sur Apple TV l’an dernier, mais je ne l’avais pas remarquée à l’époque. Là, j’ai tout de suite été accrochée par l’histoire, et les acteurs. L’idée de transposer le manga en France, avec le défunt français et sa fille héritière française, apporte une touche internationale à la série. Mais on part aussi au Japon et j’ai vraiment aimé sauter d’un monde à l’autre.

L’autre bonne surprise fut la présence de YAMASHITA Tomohisa que j’avais découvert (la plupart du temps en petite tenue…) dans Alice in Borderland. L’épisode où il dirigeait une épreuve m’avait fortement marqué. L’acteur est impressionnant. J’ai fait quelques recherches et il chante, joue et est une véritable star dans son pays. Et ici, il campe le rôle d’Issei, héritier d’une immense fortune mais passionné de vin, introverti et analytique, avec brio. Il occupe l’écran, comme l’actrice principale, Fleur GEFFRIER que j’ai découvert et j’ai beaucoup aimé sa prestation.

J’ai évidemment regardé la série en version originale (tournée en anglais) et j’ai apprécié de passer de l’anglais, au japonais et au français. J’ai dévoré les deux premiers épisodes et j’ai vu le reste en deux soirs. Mon seul regret, avoir su trop tôt ce qui allait se passer. D’abord à la fin du deuxième épisode, la manie des producteurs de diffuser des extraits des prochains épisodes, et on voit un personnage principal qui était sur les lieux il y a trente ans et hop on fait immédiatement la connexion.

J’ai aussi deviné le secret qui était supposément bien gardé et la devinette à la fin pour remporter la manche finale, mais mon plaisir n’a pas été gâché. Ma scène préférée est sans doute d’entendre Issei jurer mille fois en français …

Le rythme, la musique, la lumière et la photographie et le monde viticole ont participé à faire de cette série un très bon moment. Et je vais voir si on peut retrouver YAMASHITA Tomohisa ailleurs sur nos médias.

@Yuko : une série enivrante mais sans surprise sur le monde du vin.

J’ai englouti cette série sur le monde du vin inspirée du manga du même nom.  J’adore la passion qui est dégagée par certains métiers comme l’oenologie. Ça m’a toujours intrigué. La relève est délicate face à l’écrasante notoriété d’une personne connue pour son métier ou son art (je pense aux acteurs connus et leurs enfants, aux grands cuisiniers…). C’est intéressant de voir deux cultures : française et japonaise, complètement différentes et parfois opposées être mises en avant.

D’un côté, TOMINE Issei, interprété très sobrement et sérieusement par YAMASHITA Tomohisa, qui lutte contre son écrasante famille de dirigeants d’une grande entreprise pour vivre de sa passion, l’oenologie. Il est passé, à force de travail et d’acharnement, maître dans cet art. Pas besoin de gouter le vin, rien qu’en le respirant il devine les moindres détails. Impressionnant.

De l’autre, Camille Léger, interprétée à fleur de peau par Fleur GEFFRIER, qui avait ce don inné de deviner les vins et qu’elle a refoulé face à l’autorité écrasante de son père. C’est drôle de voir comment elle classe chaque parfum et l’esthétique des couleurs qui éclatent quand elle goutte les vins. Une passion débordante.

Le défi des accords mets et vins entre les deux m’a beaucoup plu car chacun grâce à ses talents,  est à l’honneur.

J’aime aussi, le personnage du père d’Issei qui, face au poids de cette famille richissime et qui ne joue que sur les apparences littéralement écrasante, décide de tout quitter.

Même si le jeu des acteurs et parfois inégal, il existe une véritable alchimie entre les personnages.

Il y a une scène qui m’a particulièrement marqué. Issei est en France et participe à un repas avec des grandes discussions. Alors que chez lui, ses parents ne se parle pas, qu’il n’y a pas un mot au-dessus de l’autre. Il dit c’est exactement comme ça que je voyais la famille en France pleine d’échanges et de discussions passionnées. C’est cliché mais c’est tellement vrai.

Après, l’histoire est cousue de fil blanc, difficile face à cet ogre qu’est le père de Camille mais la passion et l’entraide au final prennent le dessus. De belles valeurs rejaillissent de tout ça dans un monde du vin où rien n’est simple et où les paniers de crabes sont nombreux.

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